Cette semaine, découvrez chaque jour le portrait de deux doctorants participant à l’édition grenobloise de Ma Thèse en 180 secondes, le 13 avril prochain.
Tristan CUMER, “Etude des variants structuraux génomiques pour comprendre les processus démographiques et adaptatifs impliqués dans la domestication des petits ruminants”
DiO2 – Manon Campos.
Une envie de résumer et vulgariser son sujet de thèse, et réduire à son échelle « le décalage entre le monde de la recherche et la société civile ». Voilà le but de Tristan Cumer en participant à Ma Thèse en 180 secondes.
A 26 ans, il est en troisième année de thèse, commencée à la suite d’un master en biologie écologie environnement à l’Université Grenoble Alpes. Ayant un sujet de thèse dont le titre peut impressionner, mais qui ne serait « pas si compliqué que ça », il étudie la génétique sur les chèvres et les moutons.
La première question qu’on lui pose quand il explique son sujet est « où sont tes chèvres ? ». Et pour ceux qui pourraient se poser la même question, non il n’a pas de chèvres pour la réalisation de sa thèse, et « ce n’est pas dans les projets du labo » nous confie-t-il.
Svetlana MEYER : “Améliorer l’apprentissage de la lecture par l’entraînement des capacités visuo-attentionnelles : utilisation du jeu vidéo d’action”
DiO2 – Mathilde Chasseriaud
Svetlana Meyer est doctorante en seconde année de thèse dans le domaine de l’éducation. Plus précisément dans les sciences cognitives appliquées à l’éducation. Un thème très vaste, dans lequel Svetlana a décidé d’étudier l’utilisation du jeu vidéo d’action dans l’apprentissage.
Un sujet de thèse qui ne lui était pourtant pas destiné premièrement, puisqu’il a résulté d’un échange avec un étudiant, travaillant à présent sur les modèles computationnels. Comme quoi rien n’est fixé dans la recherche, tout peut évoluer. En se présentant à MT180, ce sont les a priori sur les jeux vidéo que Svetlana désire changer.
Egalement secrétaire générale de BeyondLab, une organisation faisant le lien entre recherche et entrepreneuriat, Svetlana possède l’avantage d’avoir déjà dû exposer des données scientifiques en un temps réduit. Une expérience non négligeable dans un concours de vulgarisation scientifique limité à 180 secondes !
Crédits photo: Esther Lauri